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MACQUENCOURT

Voyons les diverses améliorations

  • Aménagement du bief de partage qui, avec son développement de 20 km comporte deux souterrains de 5 670 m et 1098 et 1098 m de longueur et qui ne permet le passage que d une seule voie de bateaux.

Les souterrains ont été approfondis et les garages allongés et multipliés. de telle manière que les rames. de bateaux, tirées par des loueurs électriques, puissent être exploitées en deux, trois ou quatre sections; en fait, l'expérience a montré que l'exploitation en deux sections était la plus aisée, bien qu'elle implique l'obligation de naviguer de nuit

  • installation du halage électrique, qui a permis de supprimer radicalement la traction animale et de porter à 3.km heure la vitesse commerciale sur te canal. Dans les sections les plus chargées, et en particulier au franchissement de toutes les écluses, le halage électrique a été installé sur les deux rives du canal, L'exploitation, assurée par la C.G.T.V.N. a été conduite d'une manière intensive, suivant le mode dit de traction discontinue, en spécialisant les tracteurs de biefs et les tracteurs d'écluses.

  • Electrification de ta manoeuvre des portes et des vantelles des écluses à double sens, qui a permis d'accélérer les opérations de sassement et d'améliorer' le régime de travail des éclusiers.

  • Augmentation du mouillage sur les buses: des., écluses et dans les biefs; le mouillage minimum est actuellement de 2,33.m, ce qui autorise la circulation des' bateaux chargés à enfoncement de 2 mètres

  • Rectification canal dans les courbes les plus, dangereuses, notamment à Seraucourt et Pont-Tugny.

  • Accroissement du débit de la rigole alimentaire qui conduit les eaux de la rivière d'Oise et de son affluent le Noirieu dans le bief de partage.

Malgré l'exécution de ces travaux, dont nous ne citons que les plus essentiels, le canal de Saint-Quentin présentait en 1938 des signes de saturation. Sur le versant nord, comme sur le versant sud, on y voyait des amas considérables de bateaux. pendant de nombreux mois de l'année; seul, la bief de partage se révélait capable d'écouler normalement le trac. En somme, les amélioration apportées depuis 1919 n'avaient pas dans l'ensemble accru la capacité du canal, qui restait plafonnée à 6 589 000 , chiffre voisin de celui de 6 422 252 T réalisé en 1913. Ces améliorations avaient seulement permis d'humaniser les conditions de travail des mariniers, la durée journalière de la navigation ayant été ramenée de 15 à 12 heures.

Après la seconde guerre mondiale de 1939-1945, le canal de Saint-Quentin fut retrouvé à peu prés intact.


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webmaster Daniel RUIZ Cliquez ici pour vous abonner à ce flux RSSDernière mise à jour: dimanche 18 mai 2014